L’Agence nationale pour la rénovation urbaine et la réhabilitation des bâtiments menaçant ruine (ANRUR) a tenu, mercredi à Rabat, sa 5e session consacrée à la présentation du bilan des interventions de l’Agence pour remédier à la dégradation des tissus urbains et des bâtiments anciens.
Cette rencontre, présidée par le secrétaire d’Etat auprès de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, Adib Benbrahim, a permis de faire le point sur les actions de l’ANRUR en coordination avec l’ensemble des intervenants, ainsi que son rôle en tant qu’acteur clé dans l’élaboration de programmes en matière de réhabilitation des tissus dégradés et des bâtiments menaçant ruine.
Pour Benbrahim, cette question « revêt une importance croissante, au regard des défis qu’elle pose en matière de sécurité publique, de préservation de la dignité humaine, ainsi que de sauvegarde du patrimoine urbanistique et architectural des tissus anciens ». Le secrétaire d’Etat a, en ce sens, appelé à « poursuivre l’action de l’ANRUR en vue de déployer ses programmes ambitieux dans le cadre d’une vision proactive et prospective » pour gérer cette question.
Au total, le nombre de bâtiments ayant fait l’objet de l’opération d’inventaire en 2024 s’élevait à 7.816 bâtiments à travers le Royaume, selon les chiffres présentés par la DG de l’ANRUR, Azhar Ktitou. La responsable a mis en exergue la convention de traitement de l’habitat menaçant ruine signée à la préfecture de Rabat comme modèle pionnier des interventions prévues par la loi 94.12.
Cette convention, conclue en 2024, pour un coût de 84 millions de DH sur une période de 3 ans, permettra de réaliser les expertises nécessaires pour les constructions menaçant ruine en cas de besoin, et de préparer et compléter les études d’ingénierie et techniques pour les travaux programmés.