Les créances en souffrance du secteur bancaire marocain ont atteint 97,4 milliards de dirhams en 2024, en baisse de 2,7%, selon Bank Al-Maghrib. Le taux de sinistralité s’est légèrement amélioré à 8,4%, tandis que les provisions allouées ont progressé de 4,6%, portant le taux de couverture à 69%.
Dans le détail, les créances compromises dominent (84% de l’encours), suivies des créances douteuses (9%) et pré-douteuses (7%). Chez les ménages, les créances en souffrance ont grimpé de 6,7% à 44,6 MMDH, faisant monter le taux de risque à 10,5%. Côté entreprises, les créances atteignent 70,1 MMDH, pour un taux de risque à 11,1%.
Sur le plan consolidé, les 11 groupes bancaires enregistrent 134,6 MMDH de créances en souffrance (+2%) avec une couverture de 69%. Les créances détenues en Afrique (hors Maroc) représentent 16,1 MMDH, pour un taux de risque à 7,2%. Les banques ont également renforcé leurs provisions préventives sur les crédits sains, selon les normes IFRS 9.
M.Ba.