L’économie marocaine a montré une résilience notable en 2023 avec une croissance de 3,4%, malgré des défis tels que le ralentissement économique mondial, l’inflation élevée et les effets du tremblement de terre d’Al Haouz, selon le dernier rapport de la Banque mondiale.
Les principaux moteurs de cette croissance ont été la reprise du secteur touristique, les exportations manufacturières, notamment dans les secteurs automobile et aéronautique, ainsi que la consommation privée. Le rapport met en lumière les récentes avancées du Maroc, comme l’opérationnalisation du Conseil de la concurrence et la conclusion d’un accord antitrust avec les distributeurs de carburant, soulignant l’importance de la productivité pour soutenir la croissance économique et les réformes nécessaires pour renforcer les petites et moyennes entreprises.
Malgré cette performance, l’économie marocaine fait face à des défis persistants, tels que l’augmentation des faillites d’entreprises et la perte de 200 000 emplois dans les zones rurales en 2023.
La consommation par habitant a à peine retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie, et un nouveau programme d’aide sociale est prévu pour soutenir les ménages les plus vulnérables. La Banque mondiale anticipe un ralentissement de la croissance à 2,9% en 2024, en raison d’une mauvaise campagne agricole, bien que le PIB non agricole devrait rester stable.
Les politiques macroéconomiques favorables et l’augmentation des investissements directs étrangers continuent de soutenir le redressement économique, mais des efforts continus sont nécessaires pour surmonter les défis structurels.
M.Ba.