Dans une interview, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a abordé la question du Sahara occidental, regrettant que le roi Mohammed VI n’ait pas suivi son père feu Hassan Il, qui « voulait régler le problème. »
« Rien n’est immuable », a déclaré Abdelmadjid Tebboune, dans une interview accordée au journal français L’Opinion au cours de laquelle il a abordé plusieurs sujets dont la question du Sahara. Il a tenu à souligner que la « République arabe sahraouie démocratique ou (RASD) » est membre de l’Union africaine (UA) et que la justice internationale et européenne reconnaissent progressivement les droits du peuple sahraoui. Le président algérien a également confié n’avoir pas répondu favorablement à une demande des Sahraouis. « Ces derniers réclament des armes que nous nous préservons de leur donner pour le moment », a dit le chef de l’État.
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La question du Sahara reste l’un des points de friction entre le Maroc et l’Algérie qui a rompu de façon unilatérale ses relations diplomatiques avec son voisin en 2021. Tebboune regrette que le roi Mohammed VI n’ait pas suivi son père feu Hassan Il, qui « voulait régler le problème du Sahara occidental ». Avec le Maroc, « c’est presque un jeu d’échecs où nous sommes contraints de répondre à des actes que nous jugeons hostiles », a-t-il ajouté. Le président algérien a en outre dénoncé les « visées expansionnistes » marocaines ou encore les exercices militaires qu’ils effectuent avec l’armée israélienne à notre frontière, « ce qui est contraire à la politique de bon voisinage ».
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Tebboune dit ne pas en vouloir au peuple marocain. « Le peuple marocain est un peuple frère pour lequel nous ne souhaitons que le meilleur », a-t-il conclu.