Mehdi Rebroub, un jeune homme d’origine marocaine résidant aux Pays-Bas, partageait sa vie entre un emploi de videur et une carrière prometteuse de kick-boxeur. Il a été abattu par arme à feu dans la nuit du drame, vers 2 heures du matin, alors qu’il se trouvait en compagnie d’un ami, de la petite amie de celui-ci et de Badardin H., 19 ans, l’un des quatre suspects.
L’enquête suggère que l’ami de la victime était la cible d’un vol de montre. Prévenu, il ne la portait pas ce soir-là. Se sentant menacé, il avait demandé à Mehdi Rebroub de l’accompagner pour s’expliquer avec les suspects.
Des écoutes téléphoniques, des conversations en prison et des enregistrements dans une voiture équipée de micros ont permis aux enquêteurs d’avancer. Dans ce véhicule, Yassine El M., 23 ans, considéré comme le tireur, et Faruk E., soupçonné d’avoir fourni les armes, ont discuté d’un message Snapchat reçu par Yassine El M., contenant une photo du lieu du crime. Faruk E. déclare notamment : « Ce message t’a été envoyé parce qu’ils savent que c’est toi qui l’as killé (abattu). » Yassine El M. confirme : « C’est vrai », et ajoute concernant Badardin H. : « Il l’a attiré et moi, je l’ai poppé (tué). »
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Yassine El M., absent à l’audience, est désigné comme l’auteur du tir fatal. Badardin H. est soupçonné d’avoir conduit les victimes sur les lieux. Furkan K. aurait tenté de tirer, sans succès. Faruk E. aurait fourni les armes.
La défense a tenté de semer le doute, suggérant que Mehdi Rebroub aurait pu utiliser une arme, citant notamment : « À la fin, cette torrie (affaire) commence, cet homme tire. » Le procureur a rejeté cette hypothèse, s’appuyant sur les preuves médico-légales.
La famille de la victime, présente à l’audience, a exprimé une vive émotion. Les suspects restent en détention. La prochaine audience est fixée au 18 mars. Le déroulement exact des événements reste à élucider.
