Selon un rapport lié au projet de loi de finances 2024, cette dette s’élèverait à près de 39,1 milliards de dirhams en 2022, soit une augmentation de 196 millions de dirhams par rapport à l’année précédente.
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Malgré une reprise d’activité proche des niveaux d’avant la pandémie, le modèle économique de l’entreprise est mis à mal par le poids de cette dette, contractée pour financer la construction d’infrastructures autoroutières. Le rapport souligne que le montant de l’endettement a atteint des niveaux préoccupants, incompatibles avec la pérennité de l’entreprise.
Cette situation financière fragile soulève des questions quant à la capacité de l’ADM à poursuivre ses investissements et à assurer l’entretien du réseau autoroutier. Un rapport parlementaire s’en est d’ailleurs récemment préoccupé.