Un automobiliste marocain a remporté une bataille judiciaire contre la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM) suite à un accident pour le moins insolite. Alors qu’il circulait sur l’autoroute, il a percuté un âne errant, causant des dommages matériels à son véhicule.
Le tribunal administratif de Casablanca a donné raison au conducteur, estimant que l’ADM avait manqué à ses obligations en matière de sécurité. L’argument principal ? L’absence de clôture adéquate pour empêcher l’intrusion d’animaux sur l’autoroute, un manquement qui a conduit à cet accident regrettable.
L’ADM, qui gère les autoroutes payantes, a la responsabilité d’assurer la sécurité des usagers, a rappelé le tribunal. Face à cet argument, la société a tenté de se défendre en prétendant que l’accident relevait du cas fortuit et que le conducteur aurait dû redoubler de vigilance.
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Une expertise technique a été ordonnée pour évaluer les dommages et déterminer le montant de l’indemnisation. L’assureur d’ADM a alors demandé à être exclu de la procédure, arguant de l’existence d’un plafond d’indemnisation pour les accidents matériels.
Peine perdue ! Le tribunal a condamné l’ADM à indemniser le conducteur, charge à son assureur de mettre la main à la poche.