Au Maroc, l’Association des amis de l’environnement a dénoncé l’arrachage de centaines de palmiers dans la région de Zagora, destinés à embellir les rues des villes du nord et du centre du royaume.
L’association a qualifié ces agissements de « crimes odieux », déplorant que « cette destruction environnementale se produise en l’absence totale d’intervention de la part des autorités régionales, qui se contentent de jouer le rôle de spectateurs face à cette tragédie menaçant l’avenir de la région. »
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Ces « violations environnementales » viennent s’ajouter aux effets du changement climatique, notamment la sécheresse et la désertification, et à la poursuite de la culture de la pastèque, une culture gourmande en eau, qui assèche le territoire de la province, précise l’association dans un communiqué.
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La disparition progressive des oasis et la dégradation de l’environnement poussent les habitants la région de Zagora à se déplacer vers d’autres villes, a souligné l’association qui tient pour responsables les autorités de cette situation, dénonçant leur indifférence et leur incapacité à prendre des mesures strictes pour mettre fin à ces violations.