Ces faits seront constitutifs de délit ou de crime, ce qui permettra aux femmes de déposer des plaintes contre les hôtels, a affirmé Ouahbi dans une déclaration à la presse, précisant qu’il n’est pas possible d’accorder des licences, des facilités et la sécurité à un établissement qui n’est pas en mesure de fournir des services à tous les citoyens.
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« C’est comme pour le taxi… Il est inconcevable qu’une licence soit accordée à un taxi qui refuse de fournir un service aux citoyens en refusant de les transporter à leur destination et en imposant des conditions. Par conséquent, nous allons transformer cette question en un crime puni par la loi », a-t-il ajouté.
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Le membre du gouvernement s’est aussi prononcé sur l’interdiction de l’application TikTok au Maroc, assurant que des peines de prison sont prévues dans le projet de Code pénal contre les auteurs de diffamations sur ce réseau social. « Les “YouTubers” qui font des déclarations contre les responsables et les ministres comme ils le souhaitent », ne seront pas épargnés, a prévenu Ouahbi.