Près de Tlemcen au nord-ouest de l’Algérie, les membres d’un groupe terroriste vraisemblablement affilié à AQMI ont tué lundi trois bergers dans la localité de beni Snous, relevant de cette région proche de la frontière du Maroc et située à 520 km à l’ouest d’Alger, rapporte Al Ahdath Al Maghribia. Ils ont ensuite pris la fuite. Mais avant, ils ont posé des engins explosifs sur le lieu du crime. Alertés, trois policiers se rendent sur les lieux, afin de transporter les corps des victimes. À leur arrivée, ils ont été blessés par l’explosion de ces engins. Selon certaines sources informées, c’est la troisième attaque perpétrée par ce groupe armé en Algérie ces derniers temps.
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Le Maroc serait-il dans le viseur de ce groupe armé ? Selon Wikileaks, Mokhtar Belmokhtar, dirigeant d’Al Qaïda au Maghreb Islamique, « s’était engagé à ne plus perpétrer d’attaques sur le sol algérien, et à cibler plus particulièrement les intérêts marocains ». D’après les correspondances de l’ancienne secrétaire d’État américaine Hillary Clinton, il avait conclu un accord tenu secret avec les autorités algériennes dans ce sens.
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Selon le site Sahel Intelligence, il y a eu une rencontre entre le directeur adjoint des services de renseignement algériens et Iyad Ag Ghali, chef de l’organisation terroriste du Groupe de Soutien de l’Islam et des Musulmans (GSIM), au cours de laquelle le haut responsable algérien a promis son soutien au chef terroriste, afin d’accroître sa domination sur les coordinations des mouvements de l’Azawad, une alliance de groupes terroristes séparatistes créés en 2014, au nord du Mali.