Compte tenu de la situation difficile que traverse le Maroc en raison de la situation de stress hydrique et de sécheresse structurelle, la note d'orientation donne sur l'élaboration du projet de loi de finances pour l'année. ,L’horizon 2025, adressé par le Premier ministre aux secteurs ministériels, revêt une grande importance pour la sécurité de l’eau.
Le mémorandum confirme que le gouvernement s'efforcera d'accélérer la mise en œuvre du programme national d'approvisionnement en eau potable et d'arrosage 2020-2027.,Afin d'atteindre l'objectif stratégique de garantir l'eau potable à tous les citoyens et de répondre à au moins 80 pour cent des besoins en eau au niveau national.
Le même mémorandum explique que cela se fera en achevant le programme de construction de barrages, en donnant la priorité aux projets de barrages programmés dans les zones qui connaissent des précipitations importantes et en accélérant l'achèvement des grands projets de transfert d'eau entre les bassins hydrographiques.
Le gouvernement accélérera l'achèvement des usines de dessalement de l'eau de mer, selon le programme qui lui est prévu, qui vise à remplir plus de 1,7 milliards de mètres cubes d'eau par an, car ces stations permettront au pays, d'ici 2030, d'atteindre capable de couvrir plus de la moitié de ses besoins en eau potable.
Dans ce contexte, Zain Al-Abidin Al-Husseini, expert en législation environnementale et en changement climatique, a confirmé que tout cela… Les projets prévus par le gouvernement sont des étapes importantes qui tirent leur référence du discours royal, qui est considéré un document Une voie et un plan d'action pour faire face au problème de la sécheresse.
Al-Husseini a ajouté dans une déclaration à Al-Alam que le Maroc est entré dans la phase de stress hydrique depuis 2013 et que le taux a atteint Aujourd'hui, les réserves d'eau dans les grands barrages ne représentent qu'environ 28 pour cent. Le taux de remplissage est très faible par rapport aux précédents. années.
Al-Husseini a souligné que la situation actuelle exige de la rapidité dans la mise en œuvre des projets, notamment liés à l'achèvement du programme de construction des barrages, et dans la mobilisation des ressources financières et humaines afin de fournir de l'eau potable dans les années à venir, estimant que tout cela ne peut être réalisé sans du travail en commun et face à une consommation non réglementée et irresponsable.
Il a indiqué que les lits d'eau au Maroc pour tous les bassins hydrographiques portaient une lourde charge, surtout au cours des dernières années sèches. Avec l'enregistrement des irrégularités pluviométriques, qu'elles soient temporelles ou spatiales, et le développement des techniques de forage qui drainaient l'eau, il a été souligné notamment , les bassins de l'Oum Er Rbia et du Souss-Massa ont été les plus touchés par cette sécheresse.
Il a été noté que le Maroc dispose d'un arsenal juridique important, notamment au niveau de la législation qui réglemente la consommation et la production d'eau, représentée par la loi 10.95, qui a été revue et modifiée, et un ensemble d'articles et de clauses y ont été ajoutés. L’année 2016, particulièrement rare, a appelé à la nécessité de mettre en œuvre la législation en vigueur, d’activer les institutions (Conseil suprême de l’eau / Régional / Conseils régionaux / Préfectures / Police de l’eau), et d’appliquer rigueur et sévérité pour arrêter cette hémorragie, surtout depuis la fin de l’année 2016. les vagues de sécheresse sont successives et successives.