Deux ressortissants marocains et un étudiant algérien ont été interpellés récemment à Oran et à Sidi Bel Abbès, après avoir été soupçonnés d’«agir contre les intérêts de l’Algérie». Selon les médias du voisin de l’Est, les trois individus sont accusés d’avoir travaillé pour le compte d’un pays étranger, dans le but de nuire à l’Algérie.
Les travailleurs marocains ont été placés en détention provisoire pour «espionnage, atteinte à l’unité nationale et à la sûreté de l’Etat». L’étudiant a quant à lui été arrêté pour diffusion de fausses nouvelles et utilisation de technologies, afin de recruter des personnes pour une organisation terroriste.
Ce n’est pas la première fois que le Maroc est taxé d’espionnage par l’Algérie. En septembre dernier, les autorités du pays voisin ont arrêté trois ressortissants pour des accusations similaires.
Alger a précédemment justifié la réinstauration du visa obligatoire pour les nationaux, soupçonnant que «des agents et espions sionistes entrent en Algérie avec des passeports marocains».