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Après le soutien de Zuma au Maroc, l’Algérie a envoyé des émissaires en Afrique du sud

Après le soutien de Zuma au Maroc, l’Algérie a envoyé des émissaires en Afrique du sud

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L’Algérie exprime son inquiétude face au soutien affiché, depuis Rabat, par l’ancien président sud-africain, Jacob Zuma, en faveur de la marocanité du Sahara occidental. «Alger a dépêché ce mercredi 15 juillet des émissaires à Pretoria pour évaluer sur place les conséquences de cette prise de position avec des représentants de l’ANC, dirigé par Cyril Ramaphosa», a révélé à Yabiladi une source proche du dossier.

«Les Algériens craignent que ce soutien n’affecte à terme la reconnaissance par l’Afrique du Sud de la « RASD », établie en 2004, surtout dans un contexte de divergences au sein de la coalition gouvernementale au pouvoir à Pretoria depuis juillet 2024. Ces tensions sont illustrées par les plaintes déposées par l’Alliance démocratique (la minorité blanche), un partenaire gouvernemental, contre deux ministres de l’ANC, de l’Enseignement supérieur et de l’Habitat», poursuit la même source.

L’Algérie craint de perdre le soutien de l’Afrique du Sud

Il est à noter que «les relations entre l’Alliance démocratique et l’ANC sont tendues, voire glaciales, notamment après le limogeage par le président Cyril Ramaphosa du ministre du Commerce, Andrew Whitfield, membre de l’AD, pour « un déplacement non autorisé à l’étranger ». En réponse, le parti a boycotté le « dialogue national » initié par le chef de l’État. Dans ce climat politique tendu, une implosion de l’exécutif et des élections législatives anticipées ne sont pas à exclure».

Jacob Zuma n’est pas seulement une figure politique influente, il est également reconnu comme l’un des leaders des Zoulous, le plus grand groupe ethnique en Afrique du Sud.

Depuis le retour du Maroc au sein de l’Union africaine en janvier 2017, l’Algérie a vu certains de ses alliés traditionnels soutenant le mouvement séparatiste sur le continent, comme la Zambie et le Ghana, prendre leurs distances. D’autres États africains, tout en maintenant leur reconnaissance de la « RASD », ne montrent plus le même enthousiasme à défendre les positions du Front Polisario sur la scène continentale. Le Rwanda, le Nigeria, l’Éthiopie et l’Angola en sont des exemples frappants. La perte du soutien de l’Afrique du Sud signifierait un effondrement des liens du Polisario dans toute la sous région.

Le soutien au Polisario est un sujet récurrent dans les échanges diplomatiques de haut niveau entre responsables algériens et sud-africains. Pour rappel, une délégation sud-africaine dirigée par le secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula, a affirmé lors d’une visite à Alger en décembre 2022 que «Pretoria est prête à déployer des efforts inlassables pour permettre au peuple de la dernière colonie d’Afrique d’exercer son droit à l’autodétermination». L’ambassade sud-africaine à Alger organise chaque année un forum diplomatique en soutien au Polisario.





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