Des sources diplomatiques marocaines citées par Europa Press informent que cet accord avec la Russie « couvre les provinces du sud », réaffirmant la marocanité du Sahara. Les mêmes sources ont ajouté qu’« avec ou sans » la CJUE, la dynamique de soutien international au plan marocain d’autonomie présenté en 2007 par le roi Mohammed VI « suit son cours », rappelant le récent soutien de la France et avant elle, de l’Espagne, à ce plan considéré comme « la base la plus sérieuse, la plus réaliste et la plus crédible » pour résoudre ce conflit.
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La Cour européenne a annulé vendredi les accords de commerce et de pêche entre l’UE et le Maroc, estimant que le royaume n’a pas obtenu le consentement préalable du Front Polisario. La juridiction communautaire « a tort de penser que la question du Sahara sera résolue devant elle », indiquent les mêmes sources, précisant que « la question du Sahara est un conflit régional qui ne peut être résolu que dans le cadre des Nations Unies ».
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Les négociations sont au point mort entre le Maroc et le Front Polisario. Alors que le Maroc propose un plan d’autonomie pour ce territoire, le Polisario revendique le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Les deux parties restent campées sur leurs positions. La semaine dernière, l’envoyé spécial de l’ONU pour le conflit au Sahara, Staffan de Mistura, a encore rencontré des représentants du gouvernement marocain et du Front Polisario.