Dans son rapport publié jeudi, Amnesty International a accusé l’armée d’occupation israélienne d’avoir commis le crime de « génocide » contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, exprimant son espoir que ce rapport « serve de signal d’alarme à la communauté internationale ».
L’organisation de défense des droits de l’homme a déclaré dans un communiqué en arabe publié sur son site Internet : « ses recherches ont trouvé de nombreuses preuves prouvant qu’Israël a commis, et commet encore, le crime de génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza occupée ».
Le communiqué cite la secrétaire générale d’Amnesty, Agnès Callamard, qui a déclaré : « Le rapport d’Amnesty International montre clairement qu’Israël a commis des actes interdits par la convention sur le génocide, avec l’intention spécifique et spécifique de détruire les Palestiniens dans la bande de Gaza. »
Dans son rapport de 300 pages, intitulé « Vous sentez que vous n'êtes pas humain : le génocide commis par Israël contre les Palestiniens dans la bande de Gaza », l'organisation a déclaré que les preuves qu'elle a recueillies documentent « Israël ouvrant le portes de l’enfer et de la destruction sur les Palestiniens de la bande de Gaza, de manière flagrante et continue. »
L'organisation a expliqué que le rapport détaille « les violations commises par Israël dans la bande de Gaza au cours des neuf mois qui se sont écoulés entre le 7 octobre 2023 et début juillet 2024, sur la base d'entretiens avec 212 personnes, dont des victimes et témoins palestiniens, des membres des autorités locales de la bande de Gaza. bande de Gaza et des agents de santé. » Notant qu'il « a mené des recherches sur le terrain et analysé un large éventail de preuves visuelles et numériques, y compris des images satellite ».
Elle a souligné qu'il est basé sur les normes fixées par la Convention des Nations Unies sur le génocide.
Le secrétaire général de l'organisation a souligné que « nos conclusions accablantes doivent servir de signal d'alarme à la communauté internationale : il s'agit d'un génocide, et il doit cesser maintenant ».
L'agence a noté « un schéma plus large d'attaques directes répétées contre des civils et des biens de caractère civil ou des attaques délibérées et aveugles », en plus de « la destruction d'infrastructures vitales (…) et le recours répété à des opérations d'évacuation collective à grande échelle ». » Ordonnances (…) dans le but de déplacer. » Travail forcé forcé sur tous les habitants de la bande de Gaza, les privant des services de base et de l'aide humanitaire (…) et entravant son acheminement vers et à l'intérieur de la bande.