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Algérie : Tebboune courtise Trump

Algérie : Tebboune courtise Trump


Le président algérien a profité de l’interview qu’il a accordée, dimanche, au quotidien français L’Opinion, pour complimenter le nouveau locataire de la Maison-Blanche. Il a affirmé que les relations avec Donald Trump sont bonnes, et ce depuis son premier mandat. «Lorsque j’ai été élu en 2019, il m’a envoyé une lettre pour me féliciter quelques heures après les résultats, alors que le président Macron a mis quatre jours pour prendre acte de mon élection», a-t-il noté.

Il a rappelé, à cet égard, qu’à l’époque de la colonisation, les États-Unis avaient inscrit la question algérienne à l’ordre du jour des Nations unies. En signe de reconnaissance de cet appui, le président Ahmed Ben Bella s’était rendu à Washington, en octobre 1962, soit quatre mois après l’indépendance de l’Algérie, où il a eu des entretiens avec son homologue américain, John Kennedy. Tebboune a également souligné que les États-Unis sont le seul pays au monde à avoir une ville qui porte le nom de l’Émir Abdelkader. Il s’est félicité aussi des projets réalisés en Algérie par des groupes américains, notamment dans les hydrocarbures.

Contrairement aux «avertissements» qu’il a dit avoir adressés à Emmanuel Macron sur la question du Sahara occidental, le chef d’État algérien a fait l’impasse sur la reconnaissance par Donald Trump de la marocanité du Sahara, le 10 décembre 2020.

Le président Tebboune n’a pas souhaité condamner ou même critiquer l’intention de Trump de «nettoyer Gaza de sa population» palestinienne, estimant que l’expression du président des États-Unis était «malheureuse».

Pour mémoire, dès septembre 2024, l’Algérie s’est préparée au retour au pouvoir de Donald Trump, en confiant la défense de ses intérêts aux États-Unis à un cabinet de lobbying, à la fois proche des Républicains et d’Israël.

Au lendemain de la victoire de Trump aux élections présidentielles du 5 novembre, le Polisario a opéré aussi une révision de son discours envers le 47e président des États-Unis. Même ses partisans en Espagne se sont engagés sur cette voie, accusant désormais le Maroc d’avoir trompé Donald Trump en 2020.





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