Depuis le début de l’année, quatre cas d’insuffisance rénale aigüe ont été signalés en France à la suite de l’utilisation de ces produits, dont une femme encore hospitalisée. Le lissage brésilien est également très prisé au Maroc.
Cette pratique, très répandue en France, connaît également un fort engouement au Maroc, où le « lissage brésilien » est couramment proposé dans les salons de coiffure. Le ministère de la Santé recommande, dans l’attente des résultats d’une enquête approfondie d’ici la fin de l’année, de suspendre temporairement leur utilisation, tant par les professionnels que par les particuliers.
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Les produits capillaires ne sont pas à leur première mise en cause, plusieurs d’entre eux étant régulièrement dénoncés pour la présence de substances potentiellement dangereuses, comme des allergènes, des irritants ou des perturbateurs endocriniens. Ces composants peuvent être absorbés par le cuir chevelu et entrer dans la circulation sanguine.
En attendant des éclaircissements supplémentaires sur l’acide glyoxylique, il est conseillé de privilégier des alternatives aux formulations complexes. Par exemple, pour les shampoings, il est souvent recommandé de choisir des produits contenant moins d’ingrédients, et d’éviter les parabènes et sulfates. Concernant les soins, les huiles végétales peuvent se substituer aux après-shampoings ou masques, selon les besoins des cheveux. Un rinçage avec du vinaigre de cidre dilué est aussi une option fréquemment utilisée pour donner de la brillance, de manière naturelle.
Quant aux colorations capillaires, les versions végétales sont souvent préconisées, bien qu’il soit nécessaire d’attendre un certain temps entre l’utilisation de colorations chimiques et le passage au végétal pour éviter des réactions indésirables. Cependant, pour les personnes souhaitant éclaircir leurs cheveux, seules les colorations chimiques restent efficaces.