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Aicha, fille d’un compagnon, femme du prophète

Aicha, fille d’un compagnon, femme du prophète


Originaire de la tribu des Kinana, Aicha est née neuf ans avant l’Hégire. Elle affirmera plus tard n’avoir jamais connu ses parents autrement que comme pratiquants de l’Islam. Son père, Abou Bakr, et sa mère, Um Arrûman, comptaient parmi les premiers musulmans. Dès son plus jeune âge, elle côtoyait quotidiennement le prophète et jouera un rôle majeur dans l’éducation des femmes.

Bien qu’aucune université n’existât à l’époque, Aicha possédait des connaissances variées. Son père, Abou Bakr, le plus proche compagnon du prophète, lui transmettait tout ce qu’il savait. Réputée pour sa beauté saisissante et sa mémoire infaillible, elle était également connue pour sa nature joyeuse et enjouée. Elle continuait d’apprendre auprès du prophète, lui posant de nombreuses questions et l’écoutant attentivement à la mosquée. Elle se distinguait aussi dans l’art de la poésie.

De nombreux compagnons témoignent qu’en cas de doute ou de difficulté sur une question religieuse, c’est vers Aicha qu’ils se tournaient…

Un mariage d’amour

Aicha a épousé le prophète alors qu’elle n’était encore qu’une enfant jouant dans la rue. Elle ne vivra avec lui qu’à l’âge de 14 ans. On raconte que le prophète aimait jouer avec elle pour ne pas lui ôter son enfance. Il l’aimait tendrement et elle lui témoignait un profond respect. Aicha aurait demandé à son époux à quel point il l’aimait, et il aurait répondu : «Comme le nœud de la corde, très fort», ajoutant : «Comme au premier jour».

Durant des années, elle transmettra de nombreux enseignements du prophète. Bien qu’on la dise très jalouse, elle ne l’était pas de manière destructrice. Elle aurait même avoué avoir été très jalouse de Khadija, mère des croyants, car le prophète parlait souvent d’elle après sa mort.

Cette affection entre les deux époux persistera jusqu’au décès du prophète. Lorsqu’il se sentit gravement malade, il demanda à ses épouses de rester chez Aicha. Dans les derniers instants de Mohamed, elle lui avait donné du siwak qu’elle avait mâché pour le ramollir. Plus tard, elle dira être fière que le prophète soit mort avec la salive de sa bien-aimée dans la bouche. Il s’est éteint dans ses bras.

Leur mariage aura duré dix ans. Aicha décédera en l’an 58 de l’Hégire, laissant une empreinte indélébile de féminité et de savoir dans l’histoire de l’Islam.

Aicha, surnommée «assadiqa» (la véridique), est considérée comme l’une des plus grandes femmes de l’Islam, après Khadija, première épouse de Mohamed, surnommée «attahira» (la pure), et Fâtimah Az-Zahra, sa fille, connue pour être «la resplendissante».





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