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AGR: « Les banques cotées au Maroc confirment la solidité de leur business modèle »


Attijari Global Research (AGR) a publié son Research Report Equity couvrant l’année 2023 et le 1er trimestre de 2024. Le document revient sur les réalisations annuelles des banques cotées. En 2023, ces dernières ont profité de la reprise post-Covid-19 pour améliorer certains indicateurs. « En 2023, les banques cotées ont évolué dans un contexte de reprise économique, soit +3,4% après  une année 2022 moins favorable marquée par une faible progression du PIB de +1,5% », relèvent les analystes.

Avec la résilience des indicateurs des échanges extérieurs permettant le maintien des  réserves de changes au Maroc au-dessus de la barre des 5,0 mois d’importations, les banques ont su profiter de ce contexte favorable pour maintenir leur solidité. Les bénéfices globaux ont connu une croissance « soutenue ». Au total, le Résultat net part du Groupe (RNPG) agrégé du secteur coté ressort à 15,0 milliards de DH en 2023 en hausse de +20,6% par rapport à 2022 et en ligne avec le Taux de croissance annuel moyen (TCAM) observé durant la période 2021-2023, selon AGR. 

« Il est rassurant de constater que cette progression des bénéfices est portée par une dynamique  positive de l’ensemble des composantes du PNB, à savoir : la marge d’intérêt (+7,1%), la marge sur  commission (+10,6%) et les activités de marché(1) (+50,1%) », se réjouissent les analystes, soulignant que ces indicateurs ont bénéficié d’un contexte de taux favorable au Maroc.
Au terme de 2023 et du T1 2024, AGR relève une croissance des crédits au Maroc désormais portée par la dynamique positive des  crédits équipement. Ces derniers affichent une hausse de +10,1% en 2023, confirmant ainsi  leur reprise en 2022 de +6,3%, souligne AGR. En outre, les activités de marché « devraient continuer à soutenir la progression du PNB des banques  en 2024 », estiment les analystes. Celles-ci devraient évoluer dans un contexte de Taux plus favorable marqué par le  reflux des pressions inflationnistes, le démarrage d’une nouvelle phase d’assouplissement monétaire de Bank Al-Maghrib et la situation confortable des finances publiques.

Par ailleurs, les banques ont vu leur coût du risque (CDR) subir sa première hausse post-Covid (+24,7%) sous l’effet de la montée du risque souverain en Afrique. « Cette évolution traduit aussi l’approche anticipative très  conservatrice des banques au Maroc », souligne AGR. Pour l’année en cours, les analystes anticipent une légère  baisse du taux du CDR suite à la reprise attendue des investissements publics.

E.M.G.

 





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