L’Agence française de développement (AFD) a apporté son appui à des projets à fort impact environnemental, économique et social au Maroc. Elle a mobilisé, en 2024, 536 millions d’euros (5,5 milliards de DH environ) dans la continuité du cap fixé par son cadre stratégique 2022-2026, en soutien notamment aux ambitions du Nouveau Modèle de Développement, a indiqué, dans un entretien accordé à la MAP, la directrice de l’AFD au Maroc, Quiterie Pincent.
La directrice de l’Agence a souligné que celle-ci se positionne comme un partenaire stratégique du Maroc en faveur du développement durable et inclusif, dans l’esprit de la dynamique renouvelée de la coopération bilatérale, fortement impulsée à l’occasion de la récente visite d’État du Président français, Emmanuel Macron.
L’année 2024 a ouvert de nouvelles perspectives pour le Groupe AFD (AFD, Proparco et Expertise France) avec un engagement financier conséquent dans différents secteurs au cœur du partenariat Maroc-France, a ajouté Pincent.
Sur le plan économique et environnemental, l’engagement de l’Agence s’est accéléré dans le cadre de partenariats stratégiques tels que celui avec le groupe OCP, dont le plan de décarbonation a bénéficié d’un financement de 350 millions d’euros.
L’AFD a également accompagné la plateforme Agrifinance portée par InnovX, afin d’appuyer le développement des filières agricoles en Afrique, ainsi que l’innovation dans le domaine de l’hydrogène décarboné et de l’environnement dans le cadre d’une collaboration avec l’Institut de Recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).
En outre, elle a accordé un premier prêt direct à la région de Guelmim-Oued Noun, avec un financement de 26 millions d’euros, pour soutenir le développement régional et l’attractivité du territoire.
Sur le volet social, la coopération avec l’agence s’articule autour de l’élargissement de la couverture de l’Assurance Maladie Obligatoire (AMO) avec un financement de plus de 102 millions d’euros, a précisé Pincent.
Par ailleurs, concernant la budgétisation sensible au genre (BSG), un soutien de 51,5 millions d’euros accompagnera aussi le déploiement progressif de la BSG dans les collectivités territoriales et soutiendra le développement de l’économie des soins et la reconnaissance des métiers du travail social.