« J’aurais grave kiffé de jouer avec le Maroc, bien sûr. C’est une fierté. Moi, Claude Puel (son coach de l’époque à Lille, NDLR) m’avait dit : « tu ne connais pas encore ce monde-là, prend ton temps, ne te mets aucune barrière. » Il voyait déjà en moi l’équipe de France. Mais je ne m’en rendais pas compte. Déjà je ne pouvais pas rêver d’être footballeur professionnel, ça s’était fait en 8 mois », confie Adil Rami lors d’un live.
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À l’époque, le joueur franco-marocain, joueur estimait qu’il lui serait impossible de rejoindre l’effectif des Bleus. « Rêver de l’équipe de France, c’était impossible, donc je voulais jouer pour le Maroc. Et c’est là que Claude Puel me dit qu’avec tout le respect qu’il a pour le Maroc, je ne dois pas accepter pour ne pas me mettre des barrières », raconte-t-il. Une « injonction » que Adil a mal vécue. « Et je me souviens avoir pleuré dans ma chambre, je me disais c’est Puel qui m’a lancé en pro, je ne peux pas faire le bonhomme, trop de reconnaissances. J’étais triste de fou. T’imagines si j’accepte le Maroc et qu’il ne me fait plus jouer, je suis mort moi », poursuit l’ex-international français.
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Avec l’équipe de France, Rami a participé à l’Euro 2012. Il est finaliste de l’édition 2016 en France. En 2018, il remporte la Coupe du monde sans avoir joué un seul match de la compétition. Après sa retraite internationale, il est devenu en 2022 consultant football pour TF1. L’année suivante, il rejoint l’équipe de la chronique des Grosses Têtes à RTL.
