■ Managem: Le RNPG progresse de 47% au 1er semestre
Managem a dégagé un résultat net part du groupe de 380 MDH à fin juin 2025, en hausse de 47% par rapport aux 259 MDH un an plus tôt. Cette performance s’explique par l’amélioration du résul-tat financier (+94 MDH) et de l’exploitation (+63 MDH). Le chiffre d’affaires consolidé est resté stable à 4,42 MMDH, porté par la hausse des cours de l’or (+39%) et de l’argent (+26%), mais frei-né par la baisse du change MAD/USD, les perturbations de la production en Guinée et la suspension des exportations de cuivre et cobalt en RDC.
■ TGCC : RNPG en forte hausse au S1-2025
Le groupe TGCC a réalisé un RNPG de 416 MDH au premier semestre 2025, en hausse de 60,6% sur un an, porté par l’intégration de STAM VIAS. Le produit d’exploitation consolidé s’élève à 5,6 MMDH (+43,6%), tandis que l’EBITDA progresse de 123,8% à 1,18 MMDH, portant la marge à 21,1% contre 13,5% en 2024. Le résultat d’exploitation a plus que doublé à 978 MDH. Le carnet de commandes atteint 19,1 MMDH (+122%), dominé par les infrastructures (45%). L’endettement net ressort à 2,9 MMDH, allégé après une augmentation de capital.
Bourse de Casablanca: Le Masi chute de 3,44%
LA séance du 1er octobre a été brutale pour la Bourse de Casablanca: le Masi a chuté de 3,44% à 18.371,20 points, effaçant en une journée plus de 656 points et replongeant la capitalisation sous le seuil symbolique des 1.000 milliards de DH. Cette correction, l’une des plus marquées de l’année, s’inscrit dans un climat d’incertitude alimenté par les manifestations menées par la Génération Z. Les valeurs bancaires et cimentières, baromètres de l’économie réelle, ont été en première ligne: Bank of Africa (-7,45%), Ciments du Maroc (-7,32%) et BMCI (-6,94%) ont lourde-ment pesé sur la tendance. Le Masi ESG, reflet de la confiance des investisseurs institutionnels, a plongé de 4,23%.
Si quelques titres défensifs comme Stroc Industrie (+8,23%) ou Maghreb Oxygène (+6,27%) ont trouvé grâce, ils n’ont pas suffi à enrayer la spirale baissière. Le volume d’échanges, 489 millions de DH, montre toutefois que le mar-ché reste liquide, dominé par Attijariwafa Bank (108 MDH). À court terme, la volatilité devrait persister tant que la contestation ne trouve pas d’issue. À l’inverse, un apaisement pourrait rapidement déclencher un rebond technique, le marché marocain ayant montré par le passé sa capacité à effacer des pertes abruptes.
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