Le footballeur marocain Achraf Hakimi, évoluant au Paris Saint-Germain, s’est exprimé une nouvelle fois sur les accusations de viol portées contre lui, lors de son passage dans l’émission « Clique » sur la chaîne française Canal Plus.
«Je n’ai rien fait. Toutes les accusations portées contre moi sont fausses. C’est l’épreuve la plus difficile que j’ai jamais traversée. C’est la plus grande injustice que j’ai subie. C’était très dur et ça l’est toujours.»
Achraf Hakimi
L’arrier droit du PSG a poursuivi : «Entendre des mensonges répétés, ça fait mal. Ce qui me blesse encore plus, c’est ma famille. Mes enfants sont encore jeunes, ils ne comprennent pas Internet et ne peuvent pas lire. Mais un jour, ils grandiront et liront tout cela. Et pour moi, savoir qu’ils liront des mensonges sur leur père, c’est inacceptable. Honnêtement, je ne souhaite cela à personne.»
Rappelons que le 1er août, le procureur de la République à Nanterre a requis le renvoi de Hakimi devant le tribunal correctionnel des Hauts-de-Seine, suite à l’accusation de viol sur une jeune femme en 2023. La décision finale appartient au juge d’instruction en charge du dossier.
«Je suis conscient des accusations. Je sais que c’est un mensonge… Je sais que je n’ai rien fait et que je ne ferais jamais une telle chose. J’ai toujours été disponible. J’ai même demandé à parler à la police pour partager ma version des faits… Ils ont aussi mon ADN.»
Il a assuré avoir «été coopératif à chaque étape, contrairement à la personne qui l’accuse et qui n’a pas facilité le travail des enquêteurs». «Grâce au travail de la police, nous avons pu mettre en lumière des éléments très positifs», affirme Achraf.
Hakimi a également souligné que les footballeurs sont souvent exposés à ce genre de situations : «Nous sommes confrontés à certaines réalités, comme des femmes qui nous approchent, ou des tentatives de chantage.»
La star marocaine a confié avoir dû repenser son cercle social après cette expérience, déclarant : «Mon entourage est désormais très restreint, je ne laisse plus n’importe qui y entrer.»