Au fil des ans, Achraf Hakimi est devenu un joueur clé du PSG et de l’équipe du Maroc. Il est important pour le club parisien mais aussi pour les Lions de l’Atlas. Le troisième joueur le plus ancien de l’effectif du club parisien derrière Marquinhos et Presnel Kimpembe aime prendre des responsabilités. À l’heure où le PSG est « en pleine reconstruction, en recherche active de nouveaux leaders et de voix émergentes, l’ancien joueur du Real Madrid s’impose maintenant comme l’un des cadres influents de ce nouveau vestiaire plus jeune et moins expérimenté », fait remarquer Le Parisien. Le journal français est persuadé que celui qui a endossé le rôle de capitaine lors de la première journée au Havre (1-4) et est à sa quatrième saison « devrait faire partie des vice-capitaines à l’issue du vote organisé dans les prochains jours pour désigner le porteur du brassard dont il avait déjà hérité par moments la saison dernière. »
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En sélection du Maroc, Achraf Hakimi s’affirme de plus en plus. Il est l’un des artisans du parcours historique et exceptionnel des Lionceaux de l’Atlas aux Jeux Olympiques (J.O.) de Paris. En août, l’équipe olympique marocaine a largement battu l’Égypte (6-0) pour décrocher sa première médaille de bronze aux J.O., au stade de la Beaujoire à Nantes. « Il a rempli amplement cette fonction, confirme Amine El Amri, journaliste pour Le Matin. C’est le joueur qui emmenait tout le monde avec lui. Il portait le groupe et il a pris plaisir à le faire. » Chez les A, il joue ce même rôle fédérateur au point d’être considéré par une partie des supporters marocains comme le vrai patron de l’effectif. Or, il est le vice-capitaine des Lions de l’Atlas, et Hakim Ziyech, le capitaine.
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« Vendredi dernier (6 septembre 2024), le Maroc était en difficulté contre le Gabon. C’est Hakimi qui a réuni ses troupes à la mi-temps et qui a tenu le speech, relate El Amri. Il est moins introverti que Ziyech, donc il prend naturellement la parole devant le groupe, il va défendre ses coéquipiers, il ne se dérobe pas. » Et de compléter : « Ce rôle de leader lui sied très bien. Il parle avec tout le monde. D’habitude, lors des toros, les groupes se font en fonction de l’expérience des joueurs, mais Hakimi, lui, se mélange avec tout le monde. Il veut faire le lien avec les générations. Il coche beaucoup de cases. »