Le ministre de la Solidarité, de l'Inclusion sociale et de la Famille, Awatef Hayar, a rapporté aujourd'hui lundi, lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, que plus de 6 500 enfants en situation difficile ont été accompagnés au cours des deux dernières années, dont 700 pris en charge dans les institutions de protection sociale.
En réponse à une question orale sur « la politique publique intégrée de protection de l'enfance », soumise par le Rassemblement National des Libéraux, la Ministre a indiqué que la réduction du nombre d'enfants en situation difficile a été obtenue grâce à l'activation des agences territoriales, notamment celles de l'enfance. unités de protection, notant que le nombre de centres d'appui à l'enfance a atteint 83, tandis que le nombre de comités régionaux a atteint 81.
En réponse à une autre question sur « la protection de la vie privée des enfants sur les sites de réseaux sociaux », soumise par l'équipe Authenticité et Modernité, le responsable gouvernemental a souligné que la protection des enfants contre les plateformes numériques doit commencer par suivre le rythme de la famille, soulignant que pour cette raison, « Le programme Family Bridge » a été lancé. L’un de ses objectifs est de soutenir les familles en fournissant des conseils, un soutien psychologique et social à leurs membres et en développant des compétences parentales positives.
Le ministre a noté que ce programme met également l'accent sur la formation des parents pour la bonne éducation sociale de leurs enfants « afin d'éradiquer le problème depuis ses racines », notant qu'un contrat a été signé avec le Comité national pour la protection des données personnelles pour lancer le « Be Plateforme numérique « Mindful » à disposition des parents et des enfants, dans le but de les sensibiliser aux risques qui accompagnent la navigation sur Internet.
Dans ce contexte, elle a salué la plateforme de protection électronique « e-Himaya » pour l'information et la sensibilisation à la culture numérique et à l'utilisation appropriée des outils numériques par les enfants et les jeunes, ainsi que la plateforme « Ibaleg » de la Direction générale de la sécurité nationale, qui a été lancé il y a cinq mois pour signaler les délits numériques.