Ce n'est pas la première fois que le gouvernement décide d'accorder un généreux soutien financier du trésor public à Royal Air Maroc, et ce ne sera certainement pas la dernière fois. .Le gouvernement est déjà intervenu à plusieurs reprises en injectant d'énormes sommes d'argent dont l'entreprise a bénéficié pour surmonter les difficultés financières auxquelles elle est confrontée. .
Cette intervention financière répétée de l'État au profit d'une entreprise exerçant une activité commerciale soulève des questions brûlantes sur l'efficacité du mode d'aide financière sans le lier à une réelle évaluation des performances de cette entreprise, et à la réflexion de cet accompagnement sur la qualité. des produits et services qu’il fournit ? Parce qu’il est logique dans de tels cas que le gouvernement prenne l’initiative d’examiner les performances et les finances de l’entreprise avant de se porter volontaire pour apporter un soutien financier exceptionnel et généreux, à chaque occasion ou sans. .
Il n'est pas difficile de conclure que la méthode du soutien financier répété n'a pas été utile pour résoudre le problème, car ce soutien financier épuise essentiellement la gestion administrative de l'entreprise et ne se reflète pas dans les services et les investissements, ce qui signifie que le le vrai problème est la gouvernance et la gestion au sein de cette entreprise.. Nous ne comprenons pas l'absence d'ingérence des autorités compétentes en matière de contrôle financier dans les audits financiers de cette société, comme c'est le cas du Conseil supérieur des comptes, qui semble plus préoccupé par le contrôle financier des petits groupes territoriaux, tout en s'abstenant de se rapprocher de telles institutions qui drainent d'énormes budgets, et sont même punies de toutes les manières avec un soutien financier exceptionnel..
Ce n'est un secret pour personne qu'on parle de salaires mensuels imaginaires dont bénéficient certains employés de cette entreprise, notamment les responsables de ses agences dans certaines régions du monde, et que ces salaires représentent une charge financière importante pour l'entreprise, sans compter mentionner les transactions que l'entreprise conclut avec des sociétés de manutention, outre des apparences qui approchent… Gaspillage et extravagance, que les organismes de contrôle financier sont les seuls habilités à juger .
Pour tout cela et bien d’autres, se limiter à la méthode consistant à apporter un soutien financier récurrent à cette entreprise sans livre de comptes, sans suivi financier, sans évaluation des domaines de dépenses budgétaires continues et de soutien financier exceptionnel, reste inutile et inefficace, et représente plutôt une véritable violation des conditions de bonne et rationnelle gouvernance. .