La chambre criminelle de première instance de la cour d'appel de Casablanca a décidé d'abandonner le procès public contre la femme âgée, Aisha B., accusée dans l'affaire de faux en faux liée au promoteur immobilier, Abdullah Boudriga. La femme est décédée à l'intérieur de la prison locale d'Ain Sebaa, connue sous le nom d'« Okasha », après avoir passé plus d'un an en enquête et en litige.
Aïcha b. Elle a subi plusieurs procès pour participation à la falsification et à l'utilisation d'un document officiel, au cours desquels la femme a justifié à plusieurs reprises qu'elle était victime d'exploitation de la part de certaines parties. Elle a confirmé qu'elle n'était qu'une façade pour le rôle que visait le promoteur immobilier et qu'elle avait été exploitée illégalement dans des affaires immobilières frauduleuses.
Lors de la dernière audience, qui s'est tenue vendredi, le tribunal a été témoin d'une confrontation entre l'un des courtiers et la fille adoptive de la défunte. Cette réunion a révélé des contradictions notables dans les témoignages des deux parties, ce qui a accru la complexité de l'affaire. Alors que le courtier a indiqué n'avoir rencontré la fille adoptive qu'à deux reprises, cette dernière a confirmé que les rencontres étaient répétées à différents endroits.
Il a été décidé de reporter l'affaire jusqu'au 27 septembre pour poursuivre l'audition des accusés restants, avant le début des plaidoiries de la défense. Parmi les prévenus dans cette affaire figurent sept personnes, dont le promoteur immobilier et le notaire, qui ont été arrêtées à la suite d'une plainte de l'héritière décédée qui les accusait d'avoir falsifié des documents pour saisir un terrain appartenant à sa mère.
Al-Mannaesh Al-Aqari et Al-Muwathqi ont été arrêtés à l'aéroport Mohammed V de Casablanca alors qu'ils tentaient de quitter le pays. L'instance judiciaire concernée est confrontée à des dossiers qui incluent la contrefaçon d'un document officiel et son usage, et la complicité de faux en matière de documents administratifs.