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À l’ONU, le Maroc réplique fermement aux provocations algériennes



« Le SG du ministère algérien a outrageusement manqué de respect à Son Excellence le Président de la Sierra Leone, qui a voulu, en sa qualité de Président du C10 de l’Union africaine, faire de la cause de la représentativité de l’Afrique l’événement signature phare de la présidence du Conseil par son pays. […] Regrettablement, c’était compter sans le dérapage du représentant algérien, qui s’est distingué en étant seul à aborder la question du Sahara marocain durant cette séance », a dénoncé Omar Hilale dans sa correspondance.

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Réagissant aux propos du secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères, Lounes Magramane, le diplomate marocain a rappelé que ni l’histoire, ni le droit international, ni les rapports du SG de l’ONU, ni l’avis consultatif de la Cour internationale de justice et encore moins les résolutions du Conseil de sécurité, ne désignent le Sahara marocain comme un soi-disant « territoire colonisé ». De plus, il a encore rappelé que la décolonisation du Sahara marocain a été définitivement réglée grâce à la glorieuse Marche verte, dont le Royaume célébrera le cinquantenaire l’année prochaine, et que sa réintégration à la mère patrie est également scellée par l’ONU, et ce conformément à sa résolution 3458B du 10 décembre 1975, qui a pris acte de l’Accord de Madrid, signé le 14 novembre 1975. Cet accord est déposé depuis le 18 novembre 1975 auprès du Secrétaire général de l’ONU, a-t-il relevé.

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Hilale a également tenu à préciser que « le Sahara marocain fait l’objet d’un processus politique visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable, sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel, dans le cadre exclusif du chapitre VI relatif au règlement pacifique des différends ». Sans manquer de renvoyer le délégué algérien aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU concernant le Sahara marocain. « Le délégué algérien a sciemment omis de mentionner que la résolution 1514 établit clairement que le droit à l’autodétermination ne doit en aucun cas compromettre l’intégrité territoriale des États membres, ni s’appliquer à une partie d’un État souverain membre de l’ONU », a indiqué le diplomate marocain dans sa lettre de réponse. Il poursuit : le délégué algérien feint « également, d’ignorer la résolution 1541, qui décline les différentes options pour la mise en œuvre de la 1514 sur le principe d’autodétermination, dont la libre association ou l’intégration. Par la suite, l’Assemblée générale a adopté sa résolution 2625 de 1970, qui est venue ajouter l’option de ’tout autre statut politique librement décidé’ ».

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Selon les explications de l’ambassadeur marocain, l’Initiative marocaine d’autonomie est une forme moderne, concrète et démocratique d’exercice du droit à l’autodétermination. « Bien plus, cette initiative jouit d’un soutien international large et grandissant en tant que seule et unique solution pour le règlement définitif de cette question, dont le récent soutien, ô combien symbolique de la France en tant que membre permanent du Conseil de sécurité », complète-t-il. Et de faire remarquer : alors qu’il réclame le droit de demander, hors contexte, le droit à l’autodétermination pour les populations des provinces sahariennes du Royaume du Maroc, le responsable algérien « dénie cependant ce droit au peuple kabyle, qui vit sous occupation depuis des siècles. » Hilale appelle alors l’Algérie à assumer « jusqu’au bout sa logique de soutien au principe d’autodétermination en faveur de tous les peuples du monde », et à accepter « de l’accorder au peuple de Kabylie ».



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