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A l’ONU, l’Algérie charge le Maroc sur les droits de l’Homme au Sahara

A l’ONU, l’Algérie charge le Maroc sur les droits de l’Homme au Sahara


Depuis la tribune de la 58e session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU (CDH), qui se tient jusqu’au 4 avril à Genève, l’Algérie a demandé une surveillance internationale des droits de l’Homme au Sahara. «Mon pays exprime sa profonde préoccupation face aux violations systématiques des droits de l’Homme et du droit international humanitaire dans le territoire occupé du Sahara occidental», a déclaré un diplomate algérien. Il a ensuite réclamé que «ces violations soient documentées et a exhorté la Haut-Commissaire à envoyer une mission d’enquête dans la région et à soumettre un rapport détaillé au Conseil des Droits de l’Homme», rapporte l’agence de presse du Polisario.

L’Algérie avait exprimé la même requête, le 31 octobre dernier, lors de l’adoption par les membres du Conseil de sécurité de la résolution 2756, qui a prolongé le mandat de la MINURSO pour une année supplémentaire. Au cours de la même séance, les Quinze avaient rejeté une proposition algérienne visant à élargir le mandat de la mission onusienne à la surveillance des droits de l’Homme au Sahara.

La dernière visite d’une commission technique du Haut-Commissariat de l’ONU aux Droits de l’Homme au Sahara remonte à 2015.

Mais alors que l’Algérie tente de mettre en cause le Maroc sur la question des droits humains, la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, Mary Lawlor, a présenté un compte rendu de son rapport accablant pour Alger. Elle a mis en évidence les défis auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains en Algérie, notamment :
– Criminalisation : les défenseurs des droits humains sont souvent criminalisés pour leur travail, même lorsqu’il est pacifique.
– Lois antiterroristes : les lois antiterroristes sont utilisées pour réprimer la dissidence et museler la société civile.
– Impunité : les auteurs de violations des droits humains bénéficient souvent de l’impunité.
– Restrictions à la liberté d’expression, d’association et de réunion : ces libertés sont essentielles au travail des défenseurs des droits humains, mais elles sont souvent restreintes en Algérie.
– Répression de la société civile : la société civile est souvent réprimée en Algérie, ce qui rend difficile le travail des défenseurs des droits humains.
– Manque de confiance dans les institutions gouvernementales : de nombreux défenseurs des droits humains ne font pas confiance aux institutions gouvernementales, ce qui rend difficile la collaboration avec elles.

La Rapporteuse spéciale a conclu que la situation des défenseurs des droits de l’homme en Algérie s’était détériorée ces dernières années. Elle a appelé le gouvernement algérien à prendre des mesures urgentes pour améliorer la situation.





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