Au moins 98 organisations et réseaux à travers le monde ont signé une pétition pour la remise en liberté des participants à la flottille internationale Sumud, visant à lever l’état de siège sur la bande de Gaza. Dans cette déclaration parvenue à Yabiladi, les signataires exigent l’«arrêt du génocide» commis contre les Palestiniens. Par ailleurs, ils expriment leur «colère et indignation» après l’interception survenue dans la nuit de mercredi à jeudi et la prise d’assaut des participants et participantes à bord.
Ces derniers ont été conduits vers le port d’Ashdod, pour être livrés aux autorités israéliennes. «Cet acte criminel constitue une violation flagrante du droit de la mer et du droit international humanitaire ; il entrave une initiative civile pacifique visant à apporter de l’aide aux habitants d’une région qui subit une agression militaire, un génocide et une famine créée par l’occupation», écrivent les signataires.
Cette action visant les participants issus de 44 pays «oblige tous les gouvernements de ces Etats à agir rapidement et avec force pour exiger la libération immédiate de leurs citoyens détenus illégalement par les forces de l’occupation sioniste», estiment encore les organisations.
Plus loin, la pétition exige «la mise en œuvre des décisions de la Cour internationale de justice et de la Cour pénale internationale, pour mettre fin à l’impunité de l’entité sioniste pour les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis contre le peuple palestinien».
Parmi les signataires figurent la Coordination maghrébine des droits humains, la Fédération internationale syndicale de l’enseignement, la Coalition mondiale de solidarité et de défense des prisonniers palestiniens, la Coalition égyptienne pour les droits de l’enfant, ainsi que la Coalition marocaine des organisations de défense des droits humains qui englobe 20 structures.