Science électronique – suivi
Le tribunal correctionnel de première instance de Tétouan a décidé de punir 52 personnes qui ont participé aux événements migratoires massifs survenus sur la côte de la ville occupée de Ceuta le 15 septembre. Ces événements, qui ont provoqué un grand tollé aux niveaux national et international, constituaient une tentative de prendre collectivement d'assaut la clôture de la ville occupée et de s'échapper par le front de mer, tentatives auxquelles la sécurité marocaine a répondu efficacement.
Le tribunal a jugé les personnes impliquées dans ces événements par groupes comprenant entre 8 et 20 accusés, dont la moitié étaient des étrangers. L'instance judiciaire a prononcé des peines allant de deux à neuf mois de prison, outre une amende de 1 000 dirhams pour chacun d'entre eux.
Dans le détail des décisions, le tribunal a condamné 27 accusés à sept mois de prison, tandis qu'il a condamné 20 autres accusés à neuf mois de prison. Un accusé a été condamné à six mois et deux personnes ont été condamnées à trois mois, tandis que deux accusés ont été condamnés à deux mois et une personne a été acquittée des accusations portées contre lui.
Avec ces décisions, le tribunal a mis un terme au dossier des événements du 15 septembre, qui ont suscité une large attention dans les milieux médiatiques internationaux, en raison des tentatives de raid massif par mer vers Ceuta occupée. Les autorités marocaines ont réussi à contrecarrer ces tentatives grâce à des mesures de sécurité strictes et une coordination étroite entre les différentes forces de sécurité.
Parallèlement, la Division nationale de la police judiciaire a ouvert une enquête sur des photos diffusées sur les réseaux sociaux montrant des jeunes hommes nus portant des traces de torture sur le corps, soupçonnées d'être liées aux événements du 15 septembre. Une enquête est toujours en cours pour vérifier l’authenticité de ces images et les circonstances qui les entourent, dans le cadre de l’engagement des autorités marocaines en faveur de la transparence et du respect des droits de l’homme.
Ces dispositions s'inscrivent dans le cadre des efforts continus du Maroc pour lutter contre l'immigration clandestine et faire face à toute menace pouvant affecter la sécurité et la stabilité.