Le deuxième adjoint à la maire de Casablanca, Hussein Nasrallah, a révélé que les pratiques rentières dominaient le secteur du gardiennage de voitures dans la ville. Défendant la récente suspension de l’octroi des licences, il a noté que 40 familles contrôlaient 160 de ces autorisations, en plus de la présence de propriétaires de sociétés qui ont des licences dans le domaine. La semaine dernière, la maire de la ville, Nabila Rmili, a pointé des irrégularités dans le secteur et a annoncé la formation d’une commission d’enquête.
Cité par Al Akhbar, Hussein Nasrallah fait état de données selon lesquelles «de nombreux détenteurs de ces licences ont des entreprises». Certains ont été épinglés par la Cour régionale des comptes, tandis que d’autres ont eu recours à des pratiques illégales, notamment par l’emploi informel de mineurs. Dans le même sens, le responsable a souligné que les décisions de la municipalité s’inscrivaient dans le cadre des mesures à même de structurer le secteur et de permettre aux gardiens de voitures réguliers de pérenniser leur activité.
Dans d’autres villes, l’octroi de nouvelles licences a été suspendu, dans l’attente de l’adoption d’un cadre réglementaires pour les services de stationnement. C’est notamment le cas à Tanger, où le gouverneur de la préfecture, wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, a donné précédemment ses instructions aux présidents des arrondissements et aux autorités locales.
