Le PPS, l’Istiqlal, l’UC le PJD ont exprimé unanimement leur soutien aux propositions de réforme du Code de la famille, annoncées mardi par le gouvernement.
Le Parti de l’Istiqlal a ainsi salué l’initiative royale et «le large processus consultatif participatif» dans la mise en œuvre. La formation a également noté «l’interaction positive avec les propositions esquissées dans le mémorandum du PI, soumis à cet égard».
De son côté, le Parti de la justice et du développement (PJD) s’est félicité de la démarche, notant que «les propositions soumises pour la révision du Code de la famille consacrent le respect des références et constantes religieuses, constitutionnelles et nationales», notamment «dans les matières encadrées par les textes coraniques définitifs».
Le parti islamiste a appelé le gouvernement à «faire preuve d’honnêteté, de sagesse et de précision dans la cristallisation de ces propositions et leur rédaction dans un projet de loi». Précédemment détracteur de toute proposition égalitaire, le PJD a estimé être dans son devoir de contribuer au processus et de veiller à l’élaboration d’un texte qui «rappelle que le Code de la famille n’est un texte ni pour les hommes, ni pour les femmes ; il est pour toute la famille».
Quant au Parti du progrès et du socialisme (PPS), il a «hautement salué les nombreux amendements positifs qui ont résulté de ce processus, en phase avec les propositions contenues dans le mémorandum de la formation», notamment concernant «le contrat de mariage comme preuve unique du lien matrimonial ; la fixation de la capacité de se mariage à 18 ans en règle générale et à 17 ans en tant qu’exception avec des conditions plus strictes ; et l’établissement de restrictions supplémentaires à la polygamie, notamment par le biais du consentement obligatoire de l’épouse».
Le Parti de l’UC a pour sa part appuyé la proposition de «faire de la garde des enfants un droit conjoint des deux époux tout en renforçant le droit au logement ; veiller à ce qu’une mère divorcée ne perde pas la garde en cas de remariage ; la représentation légale conjointe entre les époux ; la valorisation du travail à la maison».
Par ailleurs, l’UC a noté «avec satisfaction la réponse positive aux propositions exposées dans son mémorandum, qui figure dans les résultats finaux de cet important atelier de réforme».