La 16e édition de la Journée de la création d’entreprise (JCE), tenue samedi 8 février à Paris, a accueilli près de 1 500 visiteurs venus «échanger sur les opportunités d’investissement et de création d’entreprise au Maroc». Au Palais d’Iéna, cet événement organisé par Maroc Entrepreneurs, sous le thème «Le Maroc : Terre d’Investissement et d’Entrepreneuriat», a par ailleurs marqué les 25 ans de l’association avec des conférences, des tables rondes et des séances de networking. Ainsi, l’objectif a été de «mettre en avant les nouvelles dynamiques économiques et les dispositifs d’accompagnement pour les porteurs de projets», selon un communiqué.
En ouverture, la présidente Zineb Hatim a rappelé les orientations royales données dans le discours du 6 novembre 2024, «mettant en avant la nécessité d’intégrer davantage la diaspora dans les stratégies de développement du Maroc». L’événement a également connu l’intervention de Nacim Tourougui, chef de mission adjoint auprès de l’ambassade du Maroc en France, Amal El Fallah Seghrouchni, ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, et Ismail Lamghari Moubarrad, secrétaire général du département des Marocains résidant à l’étranger. La rencontre a également réuni de nombreux responsables institutionnels, des représentants du patronat ainsi que des acteurs des secteurs de l’économie.
Cet événement a été l’occasion pour les organisateurs de tracer une «feuille de route 2030», proposant des «dispositifs d’accompagnement et opportunités d’investissement». Dans le sillage du Mondial 2030 de football et de la CAN 2025, le sport devient en effet «un levier stratégique pour dynamiser les investissements au Maroc». «Ces thématiques ont permis d’aborder les réformes économiques en cours, les secteurs porteurs et les stratégies de développement qui feront du Maroc une destination privilégiée pour les entrepreneurs et les investisseurs», ont fait savoir les organisateurs.
En clôture, Zineb Hatim a rappelé que «l’entrepreneuriat reste un moteur essentiel du développement économique du Maroc». Dans ce sens, l’association, qui compte 12 000 membres, s’ouvre à «de nouvelles initiatives pour accompagner les entrepreneurs», à travers de «nouvelles collaborations» et une dynamique renforcée «entre la diaspora et l’écosystème économique marocain».